Enseigner l'Allemagne en 4e
Suggestions pour une étude de l'Allemagne en 4e dans le cadre d'un horaire disponible de 4 heures avec plus particulièrement (B.O.) "Le peuplement et l'organisation du territoire"
R. FROMENT

Maisons des Suds - Talence, le 15/12/1999

Une Introduction visualisée
1er thème : L'identité en Allemagne
2e Thème : Le pays et sa population
3e thème : Une grande puissance économique
4e thème : Unité et diversité du territoire allemand
Documents à photocopier dans les manuels de 4e

 

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Enseigner le Japon

R. FROMENT

 

 

Une Introduction visualisée
Avec une carte : la position de l'Allemagne et la transition entre l'Europe occidentale et l'Europe médiane
Avec des histogrammes :
- son importance démographique
- sa puissance économique : classement de son P.I.B. global - la 2e puissance commerciale mondiale
- sa richesse : P.I.B. par habitant

PLAN

1er thème : L'identité en Allemagne
Une communauté culturelle par la langue :
- les langues germaniques divisées en plusieurs rameaux
- le Haut-Allemand, pratiqué en Allemagne centrale, triomphe surtout avec Luther qui traduit la Bible en Allemand et publie ses 95 thèses (1517)
malgré les divisions religieuses résultant de la Paix d'Augsbourg (1555) qui pose le principe "cujus regio ejus religio". Réforme puis contre-réforme expliquent la carte de répartition Protestants/Catholiques actuelle. Les Ministres des Cultes sont payés par l'Etat grâce à un impôt spécifique.
L'émergence d'une Nation
Sous l'influence de la France, du fait de :
- la montée et la transposition des idées d'un nouvel ordre social nées de la Révolution française
- la réaction contre les bouleversements napoléoniens territoriaux (disparition du Saint Empire en 1806 et création de la confédération du Rhin sous protectorat français) et nationalistes.
La naissance tardive d'un Etat unifié
1815 marque un retour au morcellement politique antérieur et suscite la déception d'un nationalisme montant. La Diète de Francfort (non élue et sans pouvoirs réels) et l'Union Douanière du Zollverein (1834) sont les seules avancées de la Confédération germanique qui a remplacé le Saint Empire.
La rivalité entre les deux puissances tutélaires, Autriche et Prusse, bloque toute tentative d'unification. Sous l'impulsion de Bismarck, la Prusse va réaliser le 1er Reich, en deux étapes :
- guerre gagnée contre l'Autriche en 1866 et création de la Confédération de l'Allemagne du nord (au nord du Main)
- guerre gagnée contre la France en 1870 : le Reich est fondé à Versailles en janvier 1871.
Comment faire coïncider spatialement ces trois réalités ?
Pour les nationalistes politiques (Bismarck ou Hitler à 60 ans d'intervalle), les frontières de l'Etat doivent coïncider avec les limites des langues germaniques.
D'où des annexions territoriales contre la volonté des populations (Alsace-Lorraine en 1871) et les conquêtes hitlériennes après 1937 (si les colons allemands sont trop éloignés on les "rapatrie" dans les nouvelles frontières après expulsions des populations locales).
Même après des siècles d'expatriation, ces colons restent "allemands" en application du droit allemand sur la nationalité fondée sur le jus sanguinis.
La défaite de 1945 a deux conséquences immédiates :
- la réduction territoriale de l'Allemagne à l'Est : la frontière est fixée sur la ligne Oder-Naisse imposée par l'U.R.S.S.
- l'application du principe précédent de coïncidence : l'expulsion de presque tous les habitants de langue allemande vers le nouveau territoire réduit.
Le dernier avatar : l'Etat allemand écartelé pendant 40 ans
Les rivalités entre Soviétiques et Occidentaux aboutissent à la création des deux Etats allemands en 1949 : la R.D.A. à l'Est et la R.F.A. à l'Ouest.
Berlin elle-même, encastrée dans la zone soviétique est coupée en deux. Pour éviter la fuite des Allemands de l'Est vers la liberté, les gouvernants communistes de R.D.A. enserrent la limite de barbelés, de mines et de miradors et construisent le Mur de Berlin, "mur de la honte", en 1961.
L'effondrement de l'U.R.S.S., les révoltes en R.D.A., la destruction populaire du Mur de Berlin sonnent le glas des dirigeants est-allemands en 1989. L'année 1990 marque, avec les nouveaux dirigeants de l'Est élus démocratiquement, un double-accord :
- d'union économique, monétaire et sociale, le 1er juillet
- d'unification politique le 3 octobre
La diversité interne d'un Etat fédéral
Le traité d'unification se fait entre les Länder est-allemands et la République fédérale, dont le nom est conservé par le nouvel Etat réunifié. Que sont donc les Länder et comment fonctionne le fédéralisme ?
Trois points méritent attention :
- les Länder expriment les diversités territoriales et les héritages historiques, d'où leur extrême variété de taille et de population (et même d'appellation : Etat libre de Bavière ou de Saxe, Villes libres de Brême ou de Hambourg, etc.).
- les Länder ont des compétences administratives étendues (enseignement, culture, aménagement du territoire, régime des eaux, etc.) auxquelles s'ajoutent le droit communal et les territoires de police.
- les 16 Länder nomment entre 3 et 6 représentants à l'une des deux Chambres du Parlement allemand, le Bundesrat, dont l'approbation est nécessaire pour plus de la moitié des lois.

PLAN

2e Thème : Le pays et sa population
Partir de deux cartes simples en vis-à-vis :
- des régions naturelles du territoire
- de la répartition de la population
pour soutenir les deux premiers paragraphes de cette leçon.
Entre des côtes basses au nord et l'écran alpestre au sud : trois grands paysages :
Une grande plaine au Nord, légèrement vallonnée aux sols pauvres hérités de la glaciation quaternaire avec des étendues lacustres frangée au bord de la Mer du Nord de marais et de polders et au sud de sols limoneux tres fertiles (la Börde).
Une Allemagne centrale de moyennes montagnes, riches de minerais en leur sein ou sur leurs bordures, drapées de forêts, et compartimentée par des percées fluviales (la Trouée héroïque du Rhin).
Une Allemagne méridionale au relief différencié avec au nord du Danube les plateaux de Souabe-Franconie, au sud les vallonnements du piémont bavarois.
Le peuplement (répartition de la population sur le territoire) est très contrasté.
La comparaison des deux cartes explique largement les inégales densités. Mais les différences doivent être analysées tout autant que les coïncidences.
La répartition des fortes densités fait apparaître :
- un grand couloir rhénan, avec des excroissances à l'est : la Ruhr, la confluence Rhin/Main, la zone Rhin/Neckar, de direction sud-nord
- un grand axe est-ouest calqué sur la zone de la Börde et le pied minier des moyennes montagnes. On peut l'appeler l'axe Saxon (Basse Saxe, Saxe-Anhalt, Saxe)
- des noyaux localisés : les villes de la Hanse (Brême, Hambourg, Lübeck), l'agglomération berlinoise, la Sarre, les deux foyers bavarois (Nuremberg au nord de Ulm à Munich au sud).
Des flux migratoires internes brassent ces populations
- le plus important d'est en ouest consécutif aux expulsions d'après 1945, puis des fuites de la R.D.A., enfin à la réunification
- un plus récent du nord vers le sud qui traduit le déclin des grandes régions d'industrie lourde (Ruhr) et l'essor du Bade-Wurtemberg et de la Bavière.
Une démographie très caractéristique
Le territoire allemand est habité par 82 millions d'habitants dont 7 % sont des étrangers, tandis que 100 millions d'Européens ont l'allemand pour langue maternelle. Les étrangers sont soit des travailleurs immigrés, soit des réfugiés politiques. Turcs et Yougoslaves en représentent presque la moitié. Leur intégration est difficile et leur naturalisation très rare.
La pyramide des âges traduit les aléas historiques
- des déficits de naissances engendrent les classes creuses des deux guerres mondiales
- mais paradoxalement les expulsions d'après 1945 ont contrebalancé les pertes en vies humaines, des années 1939-1945.
Le baby-boom de l'après-guerre a cédé la place à un effondrement de la natalité depuis 25 ans. La population vieillit et le taux de natalité (9,8 0/00) est très inférieur au taux de mortalité (11,1 0/00). Dans un pays où, depuis Bismarck, existe un remarquable système d'assurances-maladie-accidents-invalidité-vieillesse, le niveau des allocations familiales est très faible et les abattements d'impôts pour enfants à charge réduits. Les mesures qui favorisaient la natalité dans la R.D.A. ont disparu. Avec déjà 22 % de retraités (47 % prévus en 2030 ?) les structures démographiques nécessitent d'urgentes solutions sociales.

PLAN

3e thème : Une grande puissance économique
L'Allemagne est le 3e pays mondial par le P.I.B. et le 2e pour les échanges internationaux.
Les moyens de la puissance
Ils reposent sur une trilogie : ressources naturelles, force financière, qualité des hommes.
Des ressources naturelles abondantes
- minérales : du sous-sol, on extrait du charbon, houille de la Ruhr (70 millions de tonnes) et lignite (240 millions de tonnes) de plus en plus transformés sur place en électricité ou en gaz, mais aussi du pétrole et du gaz naturel, de la potasse et du sel gemme, ainsi que du minerai d'uranium.
- agricoles : le bois des forêts (40 millions de stères) pour la construction, la chimie, le papier; l'orge et le houblon pour la bière; la betterave pour le sucre; la viande et le lait pour l'agro-alimentaire.
La force financière et monétaire
- l'Allemagne dispose d'un puissant système bancaire où coexistent les 3 grandes : DeutscheBank, DresdnerBank et Cammerzbank, et Caisses d'Epargne et Banques Coopératives, et de capitaux abondants.
- la Bundesbank est la gardienne de la monnaie, le D.M. (Deutsche Mark) créé en 1949 en République Fédérale. Le D.M. a toujours été une monnaie forte, à peine ébranlée par l'absorption de la monnaie est-allemande dépréciée au taux de conversion de 1 pour 1, et qui a joué un rôle prépondérant dans l'Euro, entraînant la fixation de la Banque Centrale Européenne à Francfort. Le D.M. est utilisé comme monnaie parallèle dans les pays de l'Est européen où la monnaie nationale ne cesse de se dévaluer.
Une population active de qualité
- le taux d'activité de la population est proche de 60 %. Un peu plus d'un tiers est occupé dans l'industrie et près des deux tiers dans le tertiaire, privé ou public.
- la formation générale et professionnelle est de qualité. L'apprentissage (50 % du temps en entreprise; 50 % du temps à l'école, avec salaire pendant 3 ans) assure la valeur du personnel d'exécution. Le nombre et la compétence des cadres profite aux entreprises et à la recherche grâce à des budgets élevés de recherche et de développement (3e rang mondial pour les brevets).
Un double souci bien maîtrisé
- un souci écologique de protection et de conservation de l'environnement et des ressources naturelles.
- un souci de paix sociale. Sous l'égide de l'Etat qui veille à l'essor économique au bénéfice du plus grand nombre (Economie Sociale de marché), patronat et syndicats de salariés, également puissants, négocient périodiquement des conventions collectives par branches et participent à la cogestion des entreprises.
Les deux grands domaines d'activité
Des industries puissantes et variées
- de grands groupes industriels font la réputation mondiale des fabrications allemandes. Chacune des grandes branches de production a son ou ses leaders. L'automobile avec Daimler-Benz (Mercedes), Volkwagen ou B.M.W., l'électronique avec Siemens et Bosch, la chimie avec Bayer, Hoechst et B.A.S.F., l'énergie avec R.W.E. et Veba, la sidérurgie avec Thyssen. Et à côté des firmes spécifiquement allemandes, beaucoup de filiales de groupes étrangers sont implantées : Total-Fina pour le pétrole, General Motors-Opel pour l'automobile, et bien d'autres. Cette pénétration étrangère s'est accentuée avec les partenariats internationaux, à l'exemple de DASA du groupe Daimler-Benz fusionnant avec Aérospatiale-Matra pour l'aéronautique, le spatial, la défense.
- les sites industriels sont largement répartis dans tout le territoire. Tantôt regroupés en une vaste conurbation comme en Rhénanie du nord-Westphalie, où voisinent puits de mine de houille, usines sidérurgiques et activités dérivées (mécanique) ou de reconversion (automobile) dans la Ruhr, de Duisbourg à Dortmund de part et d'autre de la métropole d'Essen. Mais aussi, plus au sud, les industries de précision de Wappertal, plus à l'ouest les fabrications multiples de Düsseldorf et de Cologne, la chimie de Leverkusen et en direction de la frontière des Pays-Bas l'extraction à ciel ouvert du lignite ou le textile de Krefeld. Tantôt centrés autour d'une métropole régionale : l'évolution la moins favorable concerne les industries lourdes (charbon, sidérurgie) comme en Sarre ou en Saxe. La plus dynamique quand il y a diversification ou prépondérance de la haute technologie : la région de Stuttgart passant de l'extraction du sel à la chimie des colorants et à la fabrication des métiers pour les besoins du textile puis à la construction automobile et à l'électronique.
un tertiaire dynamique et multiforme
Il s'explique par la diversité de ses statuts et de ses activités.
10 % des actifs travaillent dans l'administration et le secteur social. 14 % dans le commerce qui englobe aussi bien les grands négociants de l'international, que la grande distribution (Metro) ou les magasins de détail. 9 % ont un emploi dans les communications, les banques, les assurances. Et la puissance allemande se retrouve dans des domaines comme l'édition (Bertelsmann) ou la presse, où Hambourg joue un rôle dominant (Bild, Die Zeit ont des tirages de plusieurs millions).
CONCLUSION
Cette puissance a ses revers :
le rôle déclinant des ressources du sous-sol
le coût élevé du travail (forts salaires, charges) et la valeur forte du D.M. surenchérissent les productions allemandes, menaçant la compétitivité et les exportations, incitant les entreprises à transférer leurs activités
le très lourd prix de la réunification qui reste en majorité à la charge des finances publiques malgré les mesures de privatisation ou de fermeture.

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4e thème : Unité et diversité du territoire allemand
Villes et campagnes étroitement imbriquées
Plus de 91 % des habitants sont citadins, 7 millions seulement vivent dans des communes de moins de 2000 personnes. Les villes forment une trame très dense sur tout le territoire, mais - contrairement à la France (Paris), ou à la Grande-Bretagne (Londres) - aucune ne dépasse 2 millions d'âmes et n'a de prééminence nationale. Les grandes villes (85 de plus de 100 000 habitants) regroupent 26 millions d'habitants, les moyennes et les petites, 46 millions.
L'armature urbaine comprend plusieurs générations :
- les villes de la fin du Moyen-Age (13e et 14e siècles), cités marchandes, nées aux carrefours des routes du commerce terrestre, ou villes de la Hanse. La tradition de négoces s'y perpétue à travers foires internationales et salons (Leipzig, Hanovre, Francfort, Hambourg)
- les villes "princières" dont le nombre témoigne du morcellement politique d'autrefois avec leurs palais et leurs cathédrales
- les villes de la révolution industrielle après 1850, notamment les grandes cités minières, sidérurgiques, textiles ou chimiques.
- la tendance croissante à la formation des grandes conurbations où les activités industrielles et tertiaires sont également épanouies
Les villes allemandes, détruites à plus de 50 % par la guerre de 1939-1945 ont été reconstruites avec talent, combinant la reconstruction à l'identique du patrimoine architectural et les normes de l'urbanisme moderne. Réunifiée en 1989, Berlin est le dernier grand chantier en cours.
Mises à part les étendues de sols pauvres, couvertes d'importantes forêts (11 millions d'hectares), les campagnes sont très dynamiques. L'espace agricole y est mis en valeur par 550 000 exploitants généralement propriétaires dont les revenus viennent plus de l'élevage que des cultures. Ils sont groupés en coopératives, très anciennes à l'ouest, plus récentes à l'est où elles ont hérité de la décollectivisation des exploitations. Dans les campagnes, résident aussi beaucoup de familles ayant leur emploi en ville, du fait de la multiplicité des centres urbains.
Un maillage très dense de communications
Fleuves aménagés et grands canaux offrent 7000 km à une batellerie très sollicitée pour le transport des marchandises. Le Rhin et l'Elbe dans le sens méridien, le Canal Mittelland et la liaison Main-Danube à la perpendiculaire, forment un vrai quadrillage. Le Canal de Kiel réunit les deux façades maritimes. Celle de la Mer du Nord présente deux grands ensembles portuaires d'égale importance : Hambourg et Brême-Bremerhaven-Wilkelmshaven.
Routes et chemins de fer répondent au double besoin du fret et des voyageurs. Bien que possédant plus de 1100 km d'autoroutes, souvent à triple voie, la circulation automobile est si intense qu'il faut sans cesse prévoir des travaux de modernisation du réseau routier. La densité du réseau ferroviaire permet aussi bien l'approvisionnement des industries que les déplacements de voyageurs, innombrables banlieusards ou sur les grandes lignes. La Bundesbank gère l'ensemble et veille aussi à la modernisation (trains rapides Intercity, rénovation générale dans l'ex-R.D.A.). L'Allemagne possède aussi de grands aéroports, dont Francfort, premier en Europe pour le fret et une puissance compagnie aérienne : Lufthansa.
Régions riches, régions pauvres
L'observation de deux cartes des Länder : P.I.B. par habitant et Taux de chômage, fait apparaître, par une assez remarquable coïncidence, trois situations :
- la plus favorable s'étend sur une diagonale NW-SE allant de la Rhénanie-Westphalie à la Bavière : aisance matérielle et bonne situation de l'emploi
- la moins bonne recouvre tous les Länder de l'ex-R.D.A., y compris Berlin : les Ossies sont loin encore de partager la prospérité des Wessies
- à mi-chemin, les flancs sud (Sarre, Rhénanie-Palatinat) et nord (Basse-Saxe) de la diagonale sont plus ou moins bien placés en terme de ressources ou d'emploi.
Les situations locales sont pleines de contrastes
- au sein des façades maritimes, Brême et Hambourg regorgent de richesses quand les villes de la Baltique apparaissent stagnantes
- la Rhénanie-Westphalie, la Ruhr ne cessent de se confronter à une difficile reconversion, alors que les métropoles rhénanes, Cologne et Düsseldorf sont propères
- au sein de la Hesse, Francfort éclabousse de prospérité une moitié septentrionale et rurale du land assez pauvre
- à l'est, Berlin est désormais dopée par le retour de sa fonction de capitale dans un environnement en crise profonde.

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Documents à photocopier dans les manuels de 4e
I - Pour le thème "L'identité allemande"
Dans le manuel Bordas : L'Allemagne depuis 1871
(4 cartons) p. 228
Dans le manuel Nathan : les 16 Länder
(avec leurs capitales) p. 198
Dans le manuel Nathan : les religions en Allemagne p. 200
La carte des Länder mériterait d'être accompagnée :
- d'un tableau statistique faisant ressortit les différences de taille et de population
- d'un schéma sur le rôle des Länder dans le fonctionnement fédéral de l'Etat allemand inspirés du Bréal, terminales p. 207, avec, dans le tableau, indication des superficies et suppression des 2 colonnes de droite.

II - Pour le thème "Le pays et sa population"
Dans le manuel Bordas : L'espace (naturel) allemand auquel il conviendrait d'ajouter la zone de la Börde, p. 229
La meilleure carte du peuplement est dans le manuel Nathan,
p. 199, mais elle est complexe. Un schéma simplificateur serait préférable.
Aucune pyramide des âges : il faut aller la prendre dans un manuel de Terminales Bréal p. 182 ou mieux Nathan p. 169
Schéma du déclin démographique dans le manuel Nathan p. 200

III - Pour le thème "Une grande puissance économique"
La seule carte acceptable des zones d'activité est dans le Nathan p. 203
On pourrait y ajouter la région de Stuttgart, Terminales Hachette p. 197, ou la Ruhr, Terminales Nathan p. 197

IV - Pour le thème "Unité et diversité du territoire allemand "
Pour la répartition des villes reprendre la carte Nathan p. 199 indiquée au II - 2
Pour la description des villes : Plan du centre de Munich dans Bordas p. 241; Berlin, 2 pages dans Bordas p. 238-240 et 2 pages dans Hachette p. 322-323
Pour les voies navigables et les routes, 2 cartes dans Nathan p. 202
Pour la comparaison Carte du P.I.B./hab. et Carte du chômage, les deux par land, dans Nathan p. 204, mais les statistiques du P.I.B. sont fausses.

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